La Nuit du Renard... Un de ces livres à suspense qu'il n'est pas question de poser avant d'être arrivé à la dernière page ! On serait même tenté, parfois, de regarder comment il finit pour pouvoir supporter la palpitante angoisse de tous ses rebondissements. Cependant l'on suit pas à pas, dans leurs cheminements périlleux ou inquiétants, des personnages attachants auxquels on croit de la façon la plus absolue.
Steve Peterson a perdu sa jeune femme, étranglée par un inconnu dans leur maison du Connecticut. Tous les témoignages - notamment celui de Neil, leur petit garçon, qui était présent lors de l'assassinat de sa mère et qui en garde une vision épouvantée - accablent Ronald Thompson, lequel est finalement condamné à la chaise électrique mais ne cesse de clamer son innocence.
On est à la veille de l'exécution. Sharon, une jeune journaliste, a fait à l'occasion du procès la connaissance de Steve, et tous deux sont tombés amoureux l'un de l'autre. Et voilà que ce jour-là Sharon et le petit Neil sont kidnappés par un déséquilibré, qui signe Renard les messages qu'il lance par téléphone pour réclamer une rançon.
Renard cache ses prisonniers, ligotés et bâillonnés, dans une pièce souterraine au coeur de la gare centrale de New York. Il place près d'eux une bombe, qui explosera à l'heure même où Thompson sera exécuté...
Existe-t-il un lien entre ce rapt et la mort de Nina Peterson ? Thompson est-il vraiment coupable ? Sinon, sera-t-il sauvé in extremis de la chaise électrique ? Et qui est Renard ? Sera-t-il démasqué à temps pour que les innocents qu'il a enlevés soient épargnés ?
Le rythme et la tension de ce roman sont véritablement hallucinants. Mary Higgins Clark crée un extraordinaire climat de terreur. Et le dénouement, saisissant, fait passer des frissons dans le dos.
L'Ecume des jours
« Le plus poignant des romans d’amour contemporain.» Raymond Queneau
« L’écume des jours, c’est Roméo et Juliette sans confl its familiaux, Tristan et Yseut qui n’ont pas besoin de philtre, Paul et Virginie à Saint-Germain-des-Prés, une Dame dont les Camélias sont remplacés par un Nénuphar, Héloïse sans castrer Abélard. Voilà un tournant : le moment, après la guerre, où le roman français se dit que ce qui importe, c’est de faire bouger le lecteur sur un air de be-bop. Boris Vian en a marre des académismes, il veut faire rire et swinguer la langue, il veut obtenir les larmes, il veut aussi faire rêver et proposer davantage qu’une romance: une fenêtre ouverte sur le merveilleux.» Frédéric Beigbeder
La Défense Lincoln
Installé à l’arrière de sa Lincoln, Mickey Haller, avocat, défend bikers, dealers et autres loosers. Habile, sans scrupule ou presque, relativement méprisé du Barreau de Californie, il vivote ainsi lorsqu’un riche fils de famille accusé de meurtre fait appel à ses services. Enfin l’assurance d’être payé ! Et le client est innocent, c’est évident.
Mais son enthousiasme vire rapidement à l’inquiétude lorsqu’il comprend que l’affaire n’est pas si simple et qu’il pourrait y laisser la peau.
Charly 9
Charles IX fut de tous nos rois de France l'un des plus calamiteux.
À 22 ans, pour faire plaisir à sa mère, il ordonna le massacre de la Saint- Barthélemy, qui épouvanta l'Europe entière. Abasourdi par l'énormité de son crime, il sombra dans la folie. Courant le lapin et le cerf dans les salles du Louvre, fabriquant de la fausse monnaie pour remplir les caisses désespérément vides du royaume, il accumula les initiatives désastreuses.
Transpirant le sang par tous les pores de son pauvre corps décharné, Charles IX mourut à 23 ans, haï de tous.
Pourtant, il avait un bon fond.
La Gloire de mon père
Un petit Marseillais d'il y a un siècle: l'école primaire ; le cocon familial ; les premières vacances dans les collines, à La Treille ; la première chasse avec son père...
Lorsqu il commence à rédiger ses Souvenirs d'enfance, au milieu des années cinquante, Marcel Pagnol est en train de s'éloigner du cinéma., et le théâtre ne lui sourit plus.
La Gloire de mon père, dès sa parution, en 1957, est salué comme marquant l'avènement d'un grand prosateur. Joseph, le père instituteur., Augustine, la timide maman., l'oncle Jules, la tante Rosé, le petit frère Paul, deviennent immédiatement aussi populaires que Marius, César ou Panisse. Et la scène de la chasse à la bartavelle se transforme immédiatement en dictée d?école primaire...
Les souvenirs de Pagnol sont un peu ceux de tous les enfants du monde. Plus tard, paraît-il, Pagnol aurait voulu qu'ils deviennent un film. C'est Yves Robert qui, longtemps après la mort de l'écrivain, le réalisera.
« Je suis né dans la ville d'Aubagne. sons le Garlaban couronné de chèvres au temps des derniers chevriers. »
Born to Run
«Pourquoi ai-je toujours mal aux pieds ?»
Comme la majorité des coureurs, Chris McDougall est hanté par cette question. Et quand ce ne sont pas les pieds ce sont les genoux, les hanches, les chevilles...
La quête de la réponse va entraîner le narrateur dans les aventures les plus folles, au coeur du Mexique, à la recherche de l'homme qui courait comme les chevaux, surnommé Le Caballo blanco ; à la rencontre des Tarahumaras, une tribu de super-athlètes qui ont fait de la course à pied leur mode de vie et une source de joie permanente. Ils volent à petites foulées sur des terrains suicidaires. Personne ne peut les battre sur de très grandes distances. Les bobos, les maux de toutes sortes ? Disparus.
Leur secret ? Ce récit passionnant le dévoile dans un texte qui tient à la fois d'Indiana Jones, de Tintin chez les coureurs de fond et d'une démonstration époustouflante sur de nouvelles techniques de course à pied.
Un formidable récit d'aventure, où tout est vrai.
Le lecteur est embarqué au coeur d'une grande course dans les Copper Canyons, et dans un plaidoyer scientifique et convaincant sur une philosophie qui fait de plus en plus d'adeptes dans le monde : la course minimaliste.
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